Lorsqu’on projette de rénover un bâtiment, il est intéressant de se questionner quant aux améliorations énergétiques qui peuvent y être apportées. En effet, la rénovation ne se résume pas au simple fait de rendre un bien habitable ou plus confortable. Elle peut s’accompagner d’une réflexion sur la consommation d’énergie. L’investissement financier déployé à l’occasion de la réalisation des travaux est rentabilisé grâce aux économies réalisées. De plus, des aides pour les travaux de rénovation énergétique existent.

 

La rénovation énergétique, c’est quoi ?

Rénover énergétiquement son bien correspond au fait d’engager des travaux visant à diminuer la consommation d’énergie du bâtiment et de ses occupants. La France fait partie des pays qui encouragent la rénovation énergétique afin de permettre aux propriétaires de pouvoir entreprendre ce type de travaux de rénovation énergétique.

 

Quels sont les travaux concernés par la rénovation énergétique ?

La rénovation énergétique concerne tous les travaux visant à améliorer les performances énergétiques d’un bâtiment. Elle renvoie notamment aux travaux d’isolation thermique et aux systèmes de ventilation. Des aides pour l’isolation de maison permettent d’améliorer considérablement le confort thermique (remplacement des menuiseries extérieures, chaudière, poêle...).

Avant d’engager tous travaux et si le bien ne possède pas de DPE (Diagnostic de Performance Énergétique), il est conseillé d’en faire réaliser un au préalable afin de connaître la nature et la quantité de travaux à effectuer.

 

 

Quelles sont les aides 2018 de l’État pour la rénovation énergétique ?

Le crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE) offre la possibilité de déduire de l’impôt sur le revenu une partie des dépenses éligibles dans le cadre de certains travaux d’amélioration la performance énergétique, comme notamment l’isolation.

L’éco-prêt à taux zéro permet d’emprunter une partie des besoins sans intérêts dans le cadre du projet d’améliorer la performance énergétique d’un bien. Il est accessible sans condition de ressources.

 

La TVA à taux réduit est en effet de 5,5 % et non de 10 % dans le cadre de travaux visant l’amélioration de la performance énergétique de l’habitat.

 

Le programme « Habiter Mieux » de l'Anah se divise en deux aides : « Habiter mieux sérénité » (il vise un gain énergétique d’au moins 25 %) et « Habiter mieux agilité » (aide financière pour le changement de chaudière ou autre mode de chauffage, pour l’isolation intérieure ou extérieure des murs et pour l’isolation des combles).

 

La prime énergie, autrement appelée « prime CEE (Certificat d’Économie d’Énergie) », peut couvrir jusqu’à 20 % du montant de vos travaux d’amélioration énergétique.

 

Le chèque énergie est attribué selon les ressources des foyers. Il permet entre autres de payer les factures d’électricité, de bois, de fioul ou de GPL.

 

Il est également possible de bénéficier d’une exonération de la taxe foncière lorsque les travaux réalisés sont éligibles au CITE.

 

Il est également envisageable de solliciter les aides des collectivités locales, l'aide de sa caisse de retraite ou encore des prêts pour améliorer l'habitat.

 

 

Où se renseigner en matière de rénovation énergétique ?

Le site de l’ADEME apporte de nombreux éléments de réponses à ce sujet.

Les GRE (Guichets de la Rénovation Énergétique) se tiennent à disposition des particuliers et des entreprises au niveau de la DIRECCTE (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi), dans les Maisons de l’emploi et dans certaines mairies. Les conseillers apportent des réponses aux questions techniques et financières et informent les propriétaires sur aides auxquelles ils peuvent prétendre.

Les PRIS (Points Rénovation Info Service) sont des services dématérialisés accessibles depuis Internet. Ils renseignent sur les aides et indiquent à chacun où se situe le point local de son département.